" La sécurité, une obsession "
17/07/2014 05:38
Denis Clément, le président du COMC, évoque ses ambitions et ses craintes à quelques heures du treizième Challenge d’Or.
Quel temps est-il prévu sur les quatre épreuves du Challenge d'Or ?
« Je n'en sais rien, mais j'espère qu'on en a fini avec la pluie qui a passablement perturbé notre préparation. Nous (les organisateurs) avons perdu beaucoup de temps pour le fléchage au sol. Dès qu'on s'y attelait, il se mettait à tomber des cordes. »
L'engouement autour du Challenge d'Or est-il intact ?
« L'épreuve est aujourd'hui connue et reconnue. Par les instances fédérales qui nous confient une manche de la Coupe de France DN1, par les collectivités locales et territoriales et les partenaires qui nous sont fidèles. Mais on ne franchira pas un cap. On n'ira pas accrocher les professionnels. On garde les meilleurs amateurs et basta ! Ce ne serait pas sérieux compte tenu de la situation économique de notre région. »
Le comité d'organisation fait ses preuves depuis des années, mais à quel niveau peut-il encore progresser ?
« Nous sommes comme nos collègues des organisations cyclistes en France. On manque de bénévoles. Sur les quatre jours, nous collaborons avec 2.200 personnes dont 1.800 signaleurs. Mais on n'en a jamais assez pour assurer la sécurité des coureurs. Je rêve de recevoir du sang neuf, des jeunes qui aiment et qui ont envie de servir le vélo. Or les bénévoles vieillissent et je suis inquiet pour le renouvellement des troupes… »
L'accident survenu lors du Circuit des Vignes (dimanche 8 juillet) peut-il arriver sur le Challenge d'Or ?
« Aucun organisateur n'est à l'abri. La sécurité est une obsession, mais on emprunte la voix publique, on n'est pas sur un terrain de football. Le risque zéro n'existe pas. Chaque carrefour, même sécurisé par les motos (30 chaque jour) et les signaleurs, demeure un danger potentiel. Je suis vraiment rassuré quand le dernier coureur passe la ligne d'arrivée du quatrième jour. »
Qu'est-ce qu'un Challenge d'Or réussi ?
« C'est d'abord quatre courses sans accident majeur. Ensuite, c'est un beau plateau et cette édition ne manquera pas de clients. C'est encore un budget bouclé. Le nôtre sera identique au précédent (un peu plus de 100.000 €). On n'y peut rien, mais la météo contribue aussi à la réussite de l'épreuve. Surtout pas de pluie ! Enfin, ce sont de beaux vainqueurs dont on n'attend pas d'exploits surnaturels. »
« Je n'en sais rien, mais j'espère qu'on en a fini avec la pluie qui a passablement perturbé notre préparation. Nous (les organisateurs) avons perdu beaucoup de temps pour le fléchage au sol. Dès qu'on s'y attelait, il se mettait à tomber des cordes. »
L'engouement autour du Challenge d'Or est-il intact ?
« L'épreuve est aujourd'hui connue et reconnue. Par les instances fédérales qui nous confient une manche de la Coupe de France DN1, par les collectivités locales et territoriales et les partenaires qui nous sont fidèles. Mais on ne franchira pas un cap. On n'ira pas accrocher les professionnels. On garde les meilleurs amateurs et basta ! Ce ne serait pas sérieux compte tenu de la situation économique de notre région. »
Le comité d'organisation fait ses preuves depuis des années, mais à quel niveau peut-il encore progresser ?
« Nous sommes comme nos collègues des organisations cyclistes en France. On manque de bénévoles. Sur les quatre jours, nous collaborons avec 2.200 personnes dont 1.800 signaleurs. Mais on n'en a jamais assez pour assurer la sécurité des coureurs. Je rêve de recevoir du sang neuf, des jeunes qui aiment et qui ont envie de servir le vélo. Or les bénévoles vieillissent et je suis inquiet pour le renouvellement des troupes… »
L'accident survenu lors du Circuit des Vignes (dimanche 8 juillet) peut-il arriver sur le Challenge d'Or ?
« Aucun organisateur n'est à l'abri. La sécurité est une obsession, mais on emprunte la voix publique, on n'est pas sur un terrain de football. Le risque zéro n'existe pas. Chaque carrefour, même sécurisé par les motos (30 chaque jour) et les signaleurs, demeure un danger potentiel. Je suis vraiment rassuré quand le dernier coureur passe la ligne d'arrivée du quatrième jour. »
Qu'est-ce qu'un Challenge d'Or réussi ?
« C'est d'abord quatre courses sans accident majeur. Ensuite, c'est un beau plateau et cette édition ne manquera pas de clients. C'est encore un budget bouclé. Le nôtre sera identique au précédent (un peu plus de 100.000 €). On n'y peut rien, mais la météo contribue aussi à la réussite de l'épreuve. Surtout pas de pluie ! Enfin, ce sont de beaux vainqueurs dont on n'attend pas d'exploits surnaturels. »
Recueilli par Laurent Bénéat
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