Grand Prix Cristal Energie : Les réactions
20.07.2014, 22:28
Le Champion de France amateur Yann Guyot (Armée de Terre) a remporté ce
dimanche la 29e édition du Grand Prix Cristal Energie (Elite
Nationale), 2e épreuve du Challenge d'Or-DirectVélo. Après 181
kilomètres autour de Civaux (Vienne), il a devancé Julien Duval
(Roubaix-Lille Métropole) et Kévin Lalouette (USSA Pavilly Barentin).
Yann Guyot succède à Benoît Daeninck (CC Nogent-sur-Oise) au palmarès.
Retrouvez ci-dessous les réactions recueillies par Directvelo.com.
Yann Guyot (Armée de Terre)
Vainqueur du Grand Prix Cristal Energie
« Ça fait du bien de gagner, la course n'a pas été facile notamment avec les coureurs de Roubaix-Lille Métropole et de BigMat-Auber 93 en surnombre, alors que moi j'étais seul devant. Je devais donc gérer, ne pas me faire piéger. En début de course, dans la première échappée, il y avait trois coureurs de l'Armée, puis nous étions six dans le peloton de 50. C'était aussi difficile avec le vent et la pluie. Il ne fallait pas se faire piéger. C'était sûr que le groupe allait casser. Trois coureurs sont partis, je suis sorti en contre avec un petit groupe. A ce moment-là, ce sont les coureurs de Roubaix qui étaient en surnombre dans le groupe de tête. Je savais qu'il fallait attendre le circuit final pour attaquer. A deux tours de l'arrivée, je suis sorti avec Julien Duval. Puis, j'ai placé l'attaque décisive dans le dernier tour. J'ai ré-attaqué dans le haut de la bosse, quand tout le monde s'est assis. J'en ai mis une bonne, et je ne me suis pas retourné. C'est le genre de final que j'aime bien. Quand la course a été usante, je suis un bon finisseur.
En début de course, je me sentais bien. J'ai eu un coup de mou vers la mi-course. Puis la pluie m'a redonné de la force. Ça m'a rafraîchi. Quand je me suis retrouvé dans le petit groupe dans le final, je me sentais vraiment bien. C'est déjà ma 2e victoire avec le maillot tricolore. Depuis le titre, l'objectif est de montrer que je suis toujours là, que je n'ai pas eu ce maillot par hasard et que je ne me repose pas sur mes lauriers. Après le Championnat, j'ai fait une petite coupure. J'ai enchaîné ensuite les grosses sorties. Le gros objectif est la Coupe de France, il faut rester sous pression jusqu'à la finale. C'est sûr que si on la gagne, on aura un poids en moins. On prendra ensuite les courses comme elles viennent. »
Julien Duval (Roubaix-Lille Métropole)
2e
« J'ai quand même une petite pointe de déception de ne pas gagner, surtout en étant pro. Je suis malgré tout satisfait car je n'avais pas couru depuis le Championnat de France. Je vois que la forme est là. Je suis ici pour peaufiner ma forme. Je vais avoir un gros mois d'août, avec la Polynormande, le Tour de l'Ain, le Tour de Limousin et Châteauroux Classic de l'Indre. Il y a là-dedans des courses qui me conviennent. J'ai fait un stage en montagne, j'en suis revenu il y a quatre jours.
Nous étions en surnombre dans le groupe de seize, j'avais carte blanche pour durcir la course. Nous sommes tombés sur plus fort. Yann (Guyot) est parti dans la dernière bosse, nous n'avons jamais pu rentrer. Nous aurions pu essayer d'arriver au sprint mais c'était compliqué, nous étions beaucoup attaqués et les autres nous regardaient. C'était à nous faire les efforts. Il m'a manqué un peu de force dans le final, et j'étais un peu marqué. Il y avait aussi un marquage avec BigMat-Auber 93. Il fallait se méfier de qui partait. Yann (Guyot) a bien tenté, et il a gagné car il était vraiment fort. Il reste deux jours, on ne baisse pas les bras. »
Yann Guyot (Armée de Terre)
Vainqueur du Grand Prix Cristal Energie
« Ça fait du bien de gagner, la course n'a pas été facile notamment avec les coureurs de Roubaix-Lille Métropole et de BigMat-Auber 93 en surnombre, alors que moi j'étais seul devant. Je devais donc gérer, ne pas me faire piéger. En début de course, dans la première échappée, il y avait trois coureurs de l'Armée, puis nous étions six dans le peloton de 50. C'était aussi difficile avec le vent et la pluie. Il ne fallait pas se faire piéger. C'était sûr que le groupe allait casser. Trois coureurs sont partis, je suis sorti en contre avec un petit groupe. A ce moment-là, ce sont les coureurs de Roubaix qui étaient en surnombre dans le groupe de tête. Je savais qu'il fallait attendre le circuit final pour attaquer. A deux tours de l'arrivée, je suis sorti avec Julien Duval. Puis, j'ai placé l'attaque décisive dans le dernier tour. J'ai ré-attaqué dans le haut de la bosse, quand tout le monde s'est assis. J'en ai mis une bonne, et je ne me suis pas retourné. C'est le genre de final que j'aime bien. Quand la course a été usante, je suis un bon finisseur.
En début de course, je me sentais bien. J'ai eu un coup de mou vers la mi-course. Puis la pluie m'a redonné de la force. Ça m'a rafraîchi. Quand je me suis retrouvé dans le petit groupe dans le final, je me sentais vraiment bien. C'est déjà ma 2e victoire avec le maillot tricolore. Depuis le titre, l'objectif est de montrer que je suis toujours là, que je n'ai pas eu ce maillot par hasard et que je ne me repose pas sur mes lauriers. Après le Championnat, j'ai fait une petite coupure. J'ai enchaîné ensuite les grosses sorties. Le gros objectif est la Coupe de France, il faut rester sous pression jusqu'à la finale. C'est sûr que si on la gagne, on aura un poids en moins. On prendra ensuite les courses comme elles viennent. »
Julien Duval (Roubaix-Lille Métropole)
2e
« J'ai quand même une petite pointe de déception de ne pas gagner, surtout en étant pro. Je suis malgré tout satisfait car je n'avais pas couru depuis le Championnat de France. Je vois que la forme est là. Je suis ici pour peaufiner ma forme. Je vais avoir un gros mois d'août, avec la Polynormande, le Tour de l'Ain, le Tour de Limousin et Châteauroux Classic de l'Indre. Il y a là-dedans des courses qui me conviennent. J'ai fait un stage en montagne, j'en suis revenu il y a quatre jours.
Nous étions en surnombre dans le groupe de seize, j'avais carte blanche pour durcir la course. Nous sommes tombés sur plus fort. Yann (Guyot) est parti dans la dernière bosse, nous n'avons jamais pu rentrer. Nous aurions pu essayer d'arriver au sprint mais c'était compliqué, nous étions beaucoup attaqués et les autres nous regardaient. C'était à nous faire les efforts. Il m'a manqué un peu de force dans le final, et j'étais un peu marqué. Il y avait aussi un marquage avec BigMat-Auber 93. Il fallait se méfier de qui partait. Yann (Guyot) a bien tenté, et il a gagné car il était vraiment fort. Il reste deux jours, on ne baisse pas les bras. »
Kévin Lalouette (USSA Pavilly Barentin)
3e
« La deuxième place ne s'est pas jouée à grand chose. Je suis quand même satisfait. C'est parti assez tôt, il y avait pas mal de vent. Je me suis retrouvé dans une troisième vague.
Sur le circuit final, j'ai géré au maximum mes efforts pour rester devant. La nouvelle bosse du circuit final faisait mal. Quand Yann (Guyot) est parti, nous sommes regardés... J'aime bien ces courses-là. J'y viens toujours motivé. Je suis là pour faire des résultats. L'an dernier, j'avais pris la 3e place de l'Etoile d'Or. J'espère faire mieux demain (lundi) même si le circuit a changé... Dans l'équipe, il y aussi Christopher De Souza qui marche bien en ce moment. Nous essayerons de faire au mieux sur les deux prochaines manches. »
Propos recueillies par Cédric Congourdeau et Freddy Guérin.
Crédit Photo : Etienne Garnier - www.velofotopro.com
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